Stop n°6 -
L'eau à Vaugneray
Il faut remonter au règne d'Auguste vers l'an 9 avant Jésus-Christ, pour voir la construction de l'aqueduc allant d'Yzeron à Lyon en traversant Vaugneray sur une longueur de 7 km. Cet ouvrage, très complexe, est mal connu. A la différence des trois autres aqueducs de Lyon, il ne s'alimente pas en un point unique, mais possède des ramifications lui permettant de capter l'eau dans plusieurs affluents de l'Yzeron.
La traversée de Vaugneray s'effectuait au nord par la branche principale du Recret, et par une branche secondaire venant de la vallée du Dronau, passant par La Maletière, la route de Malval, puis par la clinique de l'Ouest lyonnais et sous l'église, longeant ensuite l'avenue du Docteur Serullaz, les Emeraudes, la Baviodière, le quartier de Verville, pour rejoindre la conduite principale venant d'Yzeron au Montolvet, au croisement de la route de Pollionnay et du Col de la Luère.
L'eau à Vaugneray
Il faut remonter au règne d'Auguste vers l'an 9 avant Jésus-Christ, pour voir la construction de l'aqueduc allant d'Yzeron à Lyon en traversant Vaugneray sur une longueur de 7 km. Cet ouvrage, très complexe, est mal connu. A la différence des trois autres aqueducs de Lyon, il ne s'alimente pas en un point unique, mais possède des ramifications lui permettant de capter l'eau dans plusieurs affluents de l'Yzeron.
La traversée de Vaugneray s'effectuait au nord par la branche principale du Recret, et par une branche secondaire venant de la vallée du Dronau, passant par La Maletière, la route de Malval, puis par la clinique de l'Ouest lyonnais et sous l'église, longeant ensuite l'avenue du Docteur Serullaz, les Emeraudes, la Baviodière, le quartier de Verville, pour rejoindre la conduite principale venant d'Yzeron au Montolvet, au croisement de la route de Pollionnay et du Col de la Luère.
Le tracé de l'aqueduc
Les villageois ne pouvaient pas utiliser cette eau, réservée à Lyon ; mais dans les campagnes gallo-romaines, la plupart des propriétaires des champs longés par un aqueduc perforaient les canalisations pour irriguer gratuitement leurs cultures et alimenter leurs habitations.
Le fonctionnement des aqueducs s'acheva au IVème siècle, par manque d'entretien et à cause des pillages des tuyaux en plomb. Seuls subsisteront les puits et les fontaines publiques, où les villageois s'approvisionnaient en eau à l'aide de seaux. A Lyon, des porteurs amenaient l'eau jusque dans les habitations.
L'eau courante arrive au centre-bourg en 1904, puis à La Maison Blanche en 1905. Elle provient uniquement des sources du Barthélémy, qui alimentent le réservoir de la Maletière. La Clinique de l'Ouest lyonnais (Maison de Santé) utilisa jusqu'en 1951 l'eau d'un puits creusé au-dessus de la ferme attenante. Finalement, l'eau de la vallée du Garon arrivera en 1964.
Pour l'agriculture, deux types d'arrosage sont possibles :
- À partir des lacs collinaires : les agriculteurs construisent, à leur frais et selon les normes, une retenue d'eau, installent une pompe et arrosent ainsi leurs terrains.
- Les bornes d'irrigation : l'eau provient du lac de la Madone à Mornant. Celui-ci est alimenté par pompage de l'étang de la Combe-Gilbert à Orliénas et Taluyers, qui lui-même, pompe l'eau du Rhône selon les besoins. L'agriculteur doit alors régler deux factures : l'une sur la surface irriguée "même s'il n'arrose pas", et l'autre sur la quantité d'eau consommée.
L'eau, indispensable à la vie, a toujours et sera toujours la grande préoccupation des hommes. Avant de construire sa maison, le paysan pensait d'abord à l'eau. Il construisait donc près d'une source, ou s'assurait, avec l'aide d'un sourcier, de la présence de l'eau pour creuser un puits. Le fait de tourner simplement un robinet nous a fait perdre cette notion indispensable de l'eau que nous gaspillons peut-être…