Le cinéma à Vaugneray
La première séance de cinématographie eut lieu en 1903, à la mairie de Vaugneray.
En 1928, la première salle dédiée uniquement au cinéma a été construite à l'emplacement actuel du théâtre "Le Griffon", rue de la Déserte (voir stop n°18), entièrement par des bénévoles. Caractéristiques : 410 sièges en bois – fosse pour les musiciens – films muets, en noir et blanc.
Les frères Vialatoux, Paul et Jean, ont construit eux-mêmes le premier appareil de projection, à l'aide de fers à repasser pour reproduire un arc électrique.
La première séance de cinématographie eut lieu en 1903, à la mairie de Vaugneray.
En 1928, la première salle dédiée uniquement au cinéma a été construite à l'emplacement actuel du théâtre "Le Griffon", rue de la Déserte (voir stop n°18), entièrement par des bénévoles. Caractéristiques : 410 sièges en bois – fosse pour les musiciens – films muets, en noir et blanc.
Les frères Vialatoux, Paul et Jean, ont construit eux-mêmes le premier appareil de projection, à l'aide de fers à repasser pour reproduire un arc électrique.
QUELQUES DATES :
- 1934 : projection du premier film sonore
- 1951 : fin des poêles à bois, installation d'un chauffage central
- 1984 : installation de 214 fauteuils neufs.
En 2001, la décision fut prise de construire une nouvelle salle, le "CinéVal", qui sera ouverte en 2006. L'association, soutenue par la mairie, la CCVL, le CNC et l'AEP, a pu réaliser ce projet géré uniquement par de nombreux bénévoles, ce qui permet de proposer des prix d'entrée plus attractifs que dans les complexes de la région : les frais occasionnés sont équilibrés par le nombre d'entrées. Cette équipe dynamique permet de proposer des films dès leur sortie nationale à un public nombreux très assidu.
Histoire du cinéma
Le 28 décembre 1895, les frères lyonnais Auguste et Louis Lumière, ingénieurs, organisent la première projection publique payante de l'histoire du cinéma au Grand Café de Paris, boulevard des Capucines à Paris. Dix films composaient le programme, dont le plus connu est "La sortie des employés de l'Usine Lumière à Lyon". Tous ces films étaient tournés par les frères Lumière et ne duraient que quarante secondes environ.
Deux affiches avaient été placées à la porte du Grand Café, des invitations envoyées, et le prix d'une séance fixé à 1 franc. La capacité de la salle se limitait à 120 personnes, et la foule s'agglutinait devant la salle pour pouvoir assister à l'une des séances qui durait une vingtaine de minutes. Les gens revenaient avec les connaissances qu'ils avaient pu rencontrer sur le boulevard !
Anecdotes
A ses débuts, les films arrivaient sous forme de bobines de vingt-cinq kilogrammes (plusieurs pour un film) par le petit train de Vaugneray, au lieu-dit La Maison Blanche, à deux kilomètres du centre-bourg. Un opérateur descendait à vélo les chercher, et les remontait, été comme hiver, et préparait les bobines : parfois elles n'étaient pas montées dans le bon sens, ou le film cassait ou brûlait lors de la projection. Il fallait alors l’arrêter pendant dix à quinze minutes, mais les spectateurs en avaient l'habitude, et ils prenaient leur mal en patience. Dans la cabine de projection, il y avait deux petites lucarnes, une par projecteur, à partir desquelles l'opérateur pouvait surveiller le bon déroulement de la projection.
En hiver, on allumait le poêle dans la salle une heure avant les séances, et la salle était souvent encore enfumée en début de séance.
Il y avait, à cette époque, une première partie, avec souvent des informations, ensuite un entracte, pendant lequel une ouvreuse proposait des friandises présentées dans un grand panier en osier accroché à son cou, et ensuite le film.
Dans les premiers temps, la programmation était assurée par le curé de la paroisse de Vaugneray.