LES MOULINS
Bien que les moulins hydrauliques existent depuis l’époque romaine, leur implantation dans notre région remonte à la période médiévale, entre le 10ème et le 13ème siècle, grâce aux moines et aux féodaux.
La plupart d’entre eux possédaient un battoir appelé « batou » composé d'une meule horizontale sur laquelle tournait une petite meule entraînée par un rouet. Leur utilisation était vaste : écraser les céréales, fouler les étoffes, scier le bois, la pierre, broyer les fruits etc.
Vaugneray a compté, au cours de son histoire, une vingtaine de moulins à eau, et trois moulins à vent. On peut les retrouver sur la carte de Cassini (1761), sur le cadastre napoléonien de 1824, ainsi que sur la carte de Rembielinsky de1850. Sept moulins à eau étaient situés sur la rivière Yzeron, les autres sur ses affluents (Dronau et Milonière), et sur les gouttes (ruisseaux).
Au début du 20ème siècle les paysans venaient y faire écraser les tiges de chanvre pour en obtenir la filasse destinée au tissage du linge de maison et au tressage de corde, ou écraser la fleur de trèfle pour en récupérer la graine, ou encore ce qui était très répandu dans les Monts du Lyonnais, battre l'écorce de châtaignier pour en récupérer le tanin. Ces moulins n'existent plus ; seuls subsistent la roue à aube du moulin des Gouttes et le battoir du moulin de Vésorier.
Leur disparition commence au 19ème siècle et se poursuit après 1905, date à laquelle survient un nouvel impôt sur les moulins, ce qui provoqua l’arrêt et le démontage de nombreuses installations. Après cette date, les propriétaires occupèrent ces mêmes bâtiments pour l’agriculture.
La concurrence des minoteries après 1945 signera l'arrêt de presque tous les moulins.
Anecdote :
Le dernier meunier d'Yzeron, Jean Radix, y a travaillé de 1941 à 1985. Il décède en 1997 à l'âge de 80 ans, d'une fibrose pulmonaire, maladie malheureusement trop connue chez les meuniers.
Photo colorisée du moulin des Aiguillons à Vaugneray, et non à Brindas comme indiqué par erreur sur la carte postale ci-dessus.
Bien que les moulins hydrauliques existent depuis l’époque romaine, leur implantation dans notre région remonte à la période médiévale, entre le 10ème et le 13ème siècle, grâce aux moines et aux féodaux.
La plupart d’entre eux possédaient un battoir appelé « batou » composé d'une meule horizontale sur laquelle tournait une petite meule entraînée par un rouet. Leur utilisation était vaste : écraser les céréales, fouler les étoffes, scier le bois, la pierre, broyer les fruits etc.
Vaugneray a compté, au cours de son histoire, une vingtaine de moulins à eau, et trois moulins à vent. On peut les retrouver sur la carte de Cassini (1761), sur le cadastre napoléonien de 1824, ainsi que sur la carte de Rembielinsky de1850. Sept moulins à eau étaient situés sur la rivière Yzeron, les autres sur ses affluents (Dronau et Milonière), et sur les gouttes (ruisseaux).
Au début du 20ème siècle les paysans venaient y faire écraser les tiges de chanvre pour en obtenir la filasse destinée au tissage du linge de maison et au tressage de corde, ou écraser la fleur de trèfle pour en récupérer la graine, ou encore ce qui était très répandu dans les Monts du Lyonnais, battre l'écorce de châtaignier pour en récupérer le tanin. Ces moulins n'existent plus ; seuls subsistent la roue à aube du moulin des Gouttes et le battoir du moulin de Vésorier.
Leur disparition commence au 19ème siècle et se poursuit après 1905, date à laquelle survient un nouvel impôt sur les moulins, ce qui provoqua l’arrêt et le démontage de nombreuses installations. Après cette date, les propriétaires occupèrent ces mêmes bâtiments pour l’agriculture.
La concurrence des minoteries après 1945 signera l'arrêt de presque tous les moulins.
Anecdote :
Le dernier meunier d'Yzeron, Jean Radix, y a travaillé de 1941 à 1985. Il décède en 1997 à l'âge de 80 ans, d'une fibrose pulmonaire, maladie malheureusement trop connue chez les meuniers.
Photo colorisée du moulin des Aiguillons à Vaugneray, et non à Brindas comme indiqué par erreur sur la carte postale ci-dessus.
