STOP N°1
LA MAIRIE
LA MAIRIE
Les vestiges du village primaire encore visibles sur le Mont Pellerou, à deux kilomètres au nord-ouest du centre-bourg du village actuel, attestent d'une implantation ancienne, peut-être gallo-romaine. L'importance de ces ouvrages donne à penser qu'il s'agissait du village primitif de Vaugneray, ou d'un "écart" (localité écartée).
Au IXème siècle, pour se prémunir des invasions normandes, puis de leurs propres voisins, les habitants l'ont déserté pour se réfugier plus bas dans la commune actuelle, là où les chanoines auraient construit des espaces de vie, une sorte de maison forte appelée "Le Vingtain" – Stop n°22.
Une quantité d'ossements humains furent retrouvés à proximité de la "Croix de la Fausse" ou "Croix de la Fosse" en 1875. L'épidémie de peste de 1564 pourrait être à l'origine de l'existence de ce cimetière situé à l'écart du bourg actuel pour des raisons de contagion.
Les activités économiques majeures étaient liées à l'agriculture, à la vigne, à la culture de la châtaigne, mais aussi à l'élevage. Il existait également des activités liées au blanchissage et au tissage à domicile du velours de soie, aux mines et aux tuileries. Cinq foires annuelles se tenaient dans le village.
Les chanoines de Lyon assuraient le fonctionnement juridique de ce village, uniquement sur le bourg. Puis, à partir de 1684, les seigneurs de Bénévent obtinrent le droit d'exercer la justice sur le reste de la population. A Vaugneray, il existait également les fiefs d'Hoirieu et de Charpieu.
En 1789, la Révolution française crée un cadre juridique uniforme pour toute la France, et institue la création de communes. Celles-ci sont chargées de gérer financièrement et administrativement leur territoire. Un "chef" sera nommé et portera le nom de "Maire". Les conseillers municipaux, élus par suffrage universel direct pour six années consécutives, éliront parmi eux, par vote secret, le maire.
Le château d’Hoirieu
Le château de Bénévent
LA COMMUNE
A l'écart des grands axes routiers, et calé confortablement contre les Monts du Lyonnais, son vaste territoire est façonné par les plaines, les cols, les ruisseaux, les bois… Les parties habitées alternent avec les zones de culture de légumes, d'arbres fruitiers, qui lui donnent selon l'heure et la saison, tous les différents tons de vert, de rouge… Ses nombreux hameaux et lieux-dits actuels lui confèrent un juste équilibre entre la nature et les hommes. De ce fait, Vaugneray est le paradis de la randonnée pédestre et cycliste.
La commune est située dans le département du Rhône, à une quinzaine de kilomètres à l’Ouest de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes, et depuis le 1er janvier 2018, Saint-Laurent-de-Vaux, après avoir été une commune rattachée, est devenue un hameau. Elle s'étend sur vingt-cinq kilomètres carrés, et compte 6 400 habitants environ en 2024. Vaugneray a connu une hausse de 40% de sa population durant ces vingt dernières années. Les habitants sont appelés les Valnégriens/Valnégriennes ou Valnigrins/Valnigrines. Ces noms viennent du latin : Val pour les vallons, et Nigranemus (bois noirs) que sont les sapins et les pins.
Ce village à taille humaine est très agréable à vivre. Les associations y sont nombreuses, et des festivités ont lieu tout au long de l'année. Les marchés des mardis et samedis matin sont des lieux de rencontres et d'échanges par excellence pour le bonheur de tous.
La commune est située dans le département du Rhône, à une quinzaine de kilomètres à l’Ouest de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes, et depuis le 1er janvier 2018, Saint-Laurent-de-Vaux, après avoir été une commune rattachée, est devenue un hameau. Elle s'étend sur vingt-cinq kilomètres carrés, et compte 6 400 habitants environ en 2024. Vaugneray a connu une hausse de 40% de sa population durant ces vingt dernières années. Les habitants sont appelés les Valnégriens/Valnégriennes ou Valnigrins/Valnigrines. Ces noms viennent du latin : Val pour les vallons, et Nigranemus (bois noirs) que sont les sapins et les pins.
Ce village à taille humaine est très agréable à vivre. Les associations y sont nombreuses, et des festivités ont lieu tout au long de l'année. Les marchés des mardis et samedis matin sont des lieux de rencontres et d'échanges par excellence pour le bonheur de tous.
LE BLASON
Les blasons apparaissent à la moitié du XIIème siècle en Europe occidentale (vers 1130). Ils apparaissent en France au XIIIème siècle et contrairement à ce que l’on pourrait penser ils ne sont pas liés exclusivement à la noblesse mais seraient issus de la chevalerie.
A cette époque, l’équipement militaire devenant de plus en plus couvrant, les chevaliers deviennent méconnaissables. Ainsi, ils font peindre sur leurs écus (boucliers) des couleurs et/ou des symboles héraldiques, ce qui permettait de les reconnaître et de les identifier sur les champs de bataille, d’un seul regard, en tant qu’ami ou ennemi.
Le blason devient ensuite le signe particulier pour une famille, un groupe distinctif. Il est essentiel pour la noblesse. Chaque famille noble arbore à son gré son blason, composé plus volontiers de la fleur de lys d’une couleur dorée sur fond bleu, emblème de la royauté française.
Louis XIV, en 1696, oblige toutes les communes de France à adopter des armoiries, c'est-à-dire un dessin qui les représente. Il nomme ainsi Charles d'Hozier, garde général de l'Armorial Général de France pour assurer l’enregistrement et préserver ainsi l’exclusivité de la propriété. Mais à la Révolution Française, les symboles de l’ancien régime dont les armoiries sont mal vus. Certains sont détruits car considérés comme signe de féodalité On leur préfère des symboles de l’antiquité.
Comme la plupart des communes, Vaugneray ne possédait pas de blason. C’est à la demande de l’architecte de la nouvelle préfecture du Rhône, Antoine Georges Louvier (1818-1892 ; dit Antonin Louvier, diplômé des Beaux-Arts de Lyon, puis de Paris), qui décida en 1885 de décorer d'armoiries les chefs-lieux de canton du département. Cette mission fut confiée à l'héraldiste, historien et journaliste lyonnais, André Steyert (1830-1904), qui créa ce blason en 1888 pour Vaugneray rappelant les armoiries des Valentin, seigneurs de Bénévent depuis le XVème siècle, du griffon et du lion de l'église de Lyon complété de l'initiale V de la commune.
Les armes se lisent comme ceci : "D'azur au chevron d'or, accompagné en chef d'une tête de griffon arrachée du même et d'une tête de lion arrachée d'argent, affrontées et en pointe d'un V d'or, au chef d’azur chargé de trois étoiles du même".
L’interprétation personnelle que nous faisons pour ce blason serait que les trois étoiles représentent les trois fleurs de lys traditionnelles de l’ancien régime, mais nous préférons dire que les trois étoiles représentent les trois fiefs de Vaugneray que sont les fiefs de Bénévent, Hoirieu et Charpieu. Aussi, les deux griffons, représentent cette créature légendaire composée d’un corps d’aigle et de lion, d’or pour la richesse et le pouvoir, et d’argent pour l’économie et la modestie ; le tout, flanqué du V des Valentin. Quant à la couleur jaune (doré) sur fond bleu (azur) reprend les couleurs des blasons de l’ancien régime.