STOP N°2
LA STATUE "ENSEMBLE"
L'HOMME
Léon Landrivon est né à Lyon le 4 fevrier 1935.
Ingénieur agronome de formation, il est passionné de peinture et de sculpture. Ces longues périodes passées en Afrique pour son travail ont nourri son imaginaire. Chaque terre traversée, chaque rencontre ont contribué à éveiller et à alimenter ses sens et sa passion. L'ensemble de son œuvre est égal à l'homme : simple, et épurée, libérée de tout superflu, pour ne conserver que l'essentiel. Son œuvre ne se décrit pas : elle se ressent.
Valnigrin depuis 1979, il réalise un grand nombre de bronzes, souvent de petite taille, mais d'une finesse extraordinaire. On peut voir en place publique à Vourles, une de ses œuvres, de trois mètres de haut, nommée "Devoirs et droits du citoyen".
LA STATUE
La statue « Ensemble » de 1,20 m de haut, devant vous, a été créée à partir d'un modèle original sculpté de vingt centimètres de haut. C'est la technique de la "cire perdue" qui a été utilisée. Cette pièce, réalisée par l'entreprise drômoise Adobati, est installée sur un socle en granit, très proche de la vaugnerite, pierre locale utilisée par exemple, pour la construction de l'église.
LA STATUE "ENSEMBLE"
L'HOMME
Léon Landrivon est né à Lyon le 4 fevrier 1935.
Ingénieur agronome de formation, il est passionné de peinture et de sculpture. Ces longues périodes passées en Afrique pour son travail ont nourri son imaginaire. Chaque terre traversée, chaque rencontre ont contribué à éveiller et à alimenter ses sens et sa passion. L'ensemble de son œuvre est égal à l'homme : simple, et épurée, libérée de tout superflu, pour ne conserver que l'essentiel. Son œuvre ne se décrit pas : elle se ressent.
Valnigrin depuis 1979, il réalise un grand nombre de bronzes, souvent de petite taille, mais d'une finesse extraordinaire. On peut voir en place publique à Vourles, une de ses œuvres, de trois mètres de haut, nommée "Devoirs et droits du citoyen".
LA STATUE
La statue « Ensemble » de 1,20 m de haut, devant vous, a été créée à partir d'un modèle original sculpté de vingt centimètres de haut. C'est la technique de la "cire perdue" qui a été utilisée. Cette pièce, réalisée par l'entreprise drômoise Adobati, est installée sur un socle en granit, très proche de la vaugnerite, pierre locale utilisée par exemple, pour la construction de l'église.
LA TECHNIQUE DE LA CIRE PERDUE
Le principe consiste à verser le bronze en fusion dans la cavité obtenue à la suite de différentes étapes successives, ce qui donnera la forme définitive à l'œuvre voulue par l'artiste. Le sculpteur crée l'œuvre à partir d'un bloc de cire. Une fois la sculpture terminée, elle est enrobée très soigneusement dans un amalgame de plâtre réfractaire. L'ensemble ainsi obtenu est placé dans un four, afin de libérer la cire, qui fond dès 60° et s'évacue par une cheminée, en laissant ces mêmes volumes libérés de toute matière. La fusion du bronze est obtenue à très haute température : 1.100°c. Cette matière, à l'état liquide, remplit ces mêmes cavités du moule. Après complet refroidissement, le moule est brisé, et le bronze apparaît. Il libère ainsi la sculpture. Ensuite, il restera à la nettoyer, lui ôter toutes les imperfections ayant pu subsister, et effectuer les dernières finitions de polissage et de patine.
Léon Landrivon prend plaisir à dire "Il y a bien sûr le sculpteur qui est à l'origine de l'idée et qui façonne l'objet à reproduire en bronze, mais il y a aussi la fabrication de la cire, la fabrication du moule, la coulée du bronze en fusion, les finitions de ciselure et de patine… Autant de métiers qu'une vie d'homme permet à peine à maîtriser."