STOP N°2  
LA STATUE "ENSEMBLE"


BIOGRAPHIE
Léon Landrivon est un sculpteur valnégrien ayant réalisé un grand nombre de bronzes de petite taille d'une finesse extraordinaire. On peut aussi trouver à Vourles, en place publique, une de ces oeuvres, de trois mètres de hauteur, nommée :" devoirs et droits du citoyen".
Cette pièce a été réalisée par l'entreprise drômoise Adobati, selon le procédé à la cire perdue. Elle est installée sur son socle en granit, très proche de la vaugnerite, pierre locale utilisée pour la construction de l'église.
Ingénieur Agronome de formation, Léon Landrivon est passionné de peinture et de sculpture. Au fil de sa vie, chaque terre traversée, chaque rencontre a nourri son imagination et a contribué à éveiller et à alimenter ses sens et sa passion. 
 
L’ensemble de son œuvre est égal à l’homme : simple et épurée, libérée de tout superflu, pour ne conserver que l’essentiel. Son œuvre ne se décrit pas, elle se ressent.



LA STATUE
La statue « Ensemble » de 1,20 m de haut, qui est devant vous, a été créée à partir d’un modèle original sculpté de 20 cm de haut. C’est la technique de la cire perdue qui a été utilisée.



LA TECHNIQUE DE LA CIRE PERDUE
Le principe consiste, in fine, à verser le bronze en fusion dans la cavité obtenue à la suite de différentes étapes successives, qui donne la forme définitive de l’œuvre voulue par l’artiste. Le sculpteur crée l’œuvre à partir d’un bloc de cire. Une fois la sculpture terminée, elle est enrobée dans un amalgame de plâtre réfractaire très soigneusement, afin qu’il enrobe bien la sculpture de cire. Cet ensemble ainsi obtenu, est placé dans un four afin de libérer la cire. La cire fond dès les 60 °C et s’évacue par une cheminée en laissant ces mêmes volumes libérés de toute matière.
 
La fusion du bronze est obtenue à très haute température (1100 °C). Cette matière est coulée dans un état liquide dans le moule et remplit ces mêmes cavités. Après complet refroidissement, le moule est brisé et le bronze apparaît. Il libère ainsi la sculpture. Ensuite, il restera à la nettoyer, lui ôter toutes les imperfections qui auraient pu subsister, et effectuer les dernières finitions de polissage et de patine.


Léon Landrivon prend plaisir à dire « il y a bien sûr le sculpteur qui est à l’origine de l’idée et qui façonne l’objet à reproduire en bronze, mais il y a aussi la fabrication de la cire, la fabrication du moule, la coulée du bronze en fusion, les finitions de ciselure et de patine … autant de métiers qu’une vie d’homme permet à peine à maîtriser ».