STOP N°3
LE PETIT TRAIN DIT "LE TU-TU"
Fourvière Ouest Lyonnais (FOL)
Au village – centre-bourg
Terminus de la Maison Blanche
Notre train, à l'origine de sa création, a eu une importance capitale pour le transport du fret et bien sûr, pour les voyageurs. Les Lyonnais aimaient venir le dimanche à la campagne chercher les champignons dans les bois, manger dans les auberges et passer la journée au grand air.
Au début du XXème siècle, avant la création du FOL (Fourviere-Ouest-Lyonnais), les déplacements se faisaient essentiellement à l'aide de charrettes à bras, ou de chars tirés par des chevaux.
La création de la "Compagnie du chemin de fer de Fourvière et de l'Ouest Lyonnais" (F.O.L.) a été officialisée par l'Administration le 14 janvier 1886.
Le 19 avril 1886, la ligne de chemin de fer à vapeur est mise en service de Lyon Saint-Just à Vaugneray-La Maison Blanche, en passant par Champvert, Tassin-la-Demi-Lune, Etoile d'Alaï, Francheville Bel-Air, Craponne, Le Tupinier et Chanconche, pour arriver à La Maison Blanche. La montée jusqu’au centre-bourg étant trop importante, c’est avec la carriole « PATACHE » que les voyageurs effectuaient le dernier tronçon pour atteindre le cœur du village.
Au début du XXème siècle, avant la création du FOL (Fourviere-Ouest-Lyonnais), les déplacements se faisaient essentiellement à l'aide de charrettes à bras, ou de chars tirés par des chevaux.
La création de la "Compagnie du chemin de fer de Fourvière et de l'Ouest Lyonnais" (F.O.L.) a été officialisée par l'Administration le 14 janvier 1886.
Le 19 avril 1886, la ligne de chemin de fer à vapeur est mise en service de Lyon Saint-Just à Vaugneray-La Maison Blanche, en passant par Champvert, Tassin-la-Demi-Lune, Etoile d'Alaï, Francheville Bel-Air, Craponne, Le Tupinier et Chanconche, pour arriver à La Maison Blanche. La montée jusqu’au centre-bourg étant trop importante, c’est avec la carriole « PATACHE » que les voyageurs effectuaient le dernier tronçon pour atteindre le cœur du village.
En 1906, l'alimentation électrique est mise en place, mais elle n'est réalisée que jusqu'à Maison Blanche. Pour effectuer le tronçon (Maison Blanche-Vaugneray centre-bourg), une locomotive à vapeur tirait une navette où les voyageurs se trouvaient entassés. Et ce n’est que le 6 août 1914 que ce dernier tronçon est électrifié. Le tramway circule alors sur une seule voix et sur le côté droit de la chaussée.
Mais… cette ligne n'est pas rentable…; et malgré tous les efforts et les protestations des communes et des utilisateurs pour la conserver, son activité cesse définitivement le 2 novembre 1954. Elle est remplacée par une ligne de bus n° 37.
Mais… cette ligne n'est pas rentable…; et malgré tous les efforts et les protestations des communes et des utilisateurs pour la conserver, son activité cesse définitivement le 2 novembre 1954. Elle est remplacée par une ligne de bus n° 37.
Dans un premier temps cette ligne de bus est gérée par l’OTL (Omnibus et Tramways de Lyon), elle fut exploitée à partir du 28 février 1957 par l'entreprise Lafond, puis en 1976 par les TCL pour prendre le n° 73.
Les agents appelés « wattmans » devant le TUTU
ANECDOTE DU DERNIER VOYAGE
C'est sur cette dernière anecdote que s'acheva définitivement l'exploitation du "Tutu".
Le 2 novembre 1954, son dernier voyage se clôtura par un grave incident qui aurait pu avoir des conséquences tragiques, sans la présence d'esprit d'un cafetier. En effet, l'usage incessant de la sirène vida le réservoir d'air comprimé. Les freins se desserrèrent et le train se mit à avancer sans que personne ne puisse l'arrêter. Les spectateurs, affolés, criaient. Si la voiture ne parvenait pas à s'arrêter avant d'arriver au bas de la rampe, la catastrophe serait inévitable ! Alertés par les hurlements, les consommateurs trinquant dans un café le long de la ligne comprirent vite la situation. En quelques minutes, ils saisirent les tables en fer, les chaises, quelques bancs en bois et projetèrent le tout au milieu de la voie. La locomotive s'encastra dans tout ce monticule et parvint à s'arrêter !
C'est sur cette dernière anecdote que s'acheva définitivement l'exploitation du "Tutu".
Le 2 novembre 1954, son dernier voyage se clôtura par un grave incident qui aurait pu avoir des conséquences tragiques, sans la présence d'esprit d'un cafetier. En effet, l'usage incessant de la sirène vida le réservoir d'air comprimé. Les freins se desserrèrent et le train se mit à avancer sans que personne ne puisse l'arrêter. Les spectateurs, affolés, criaient. Si la voiture ne parvenait pas à s'arrêter avant d'arriver au bas de la rampe, la catastrophe serait inévitable ! Alertés par les hurlements, les consommateurs trinquant dans un café le long de la ligne comprirent vite la situation. En quelques minutes, ils saisirent les tables en fer, les chaises, quelques bancs en bois et projetèrent le tout au milieu de la voie. La locomotive s'encastra dans tout ce monticule et parvint à s'arrêter !