STOP N°4 A
LES MÉTIERS D'AUTREFOIS
Dans les dernières décennies du XIXème siècle, Vaugneray était un bourg rural d'environ deux mille habitants où les demeures seigneuriales et les villas bourgeoises des notables lyonnais côtoyaient les exploitations agricoles, ce qui générait, jusqu'au cœur du village, une activité artisanale et commerciale importante.
Au milieu du XIXème siècle, il y avait jusqu'à 630 tisseurs de soie ou de velours de soie. Ces métiers à façon permettaient aux petits fermiers d'améliorer leurs revenus, et se pratiquaient surtout l'hiver. Après la Grande Guerre, ils disparurent progressivement pour faire place aux filateurs, dont la technique était plus industrielle.
On trouvait, jusque dans les années 1980, la passementerie Tabary à La Maison Blanche – route de Bordeaux, qui a exécuté l'écusson de la batterie-fanfare de Vaugneray. Devant vous la fabrique de chaussons "Trilou", ainsi qu'une fabrique de fleurs artificielles, la Maison Gervit.
Les voituriers allaient chercher les marchandises à la gare de La Maison Blanche : charbon, tuiles, sable, que le petit train déposait là, car il n'emmenait que les voyageurs jusqu'au centre du bourg.
Vers 1850, on comptait une dizaine de moulins à eau, dont il ne subsiste que de très rares vestiges (Stop n°14).
Pour la vie du village et de ses habitants, en plus des commerces divers, on trouvait également les métiers plus classiques, tels que vannier, cordonnier, sabotier, tailleur, horloger, couturière, modiste, corsetière, cravatière, repasseuse… Il y avait aussi un chapelier. Les coiffeurs, en plus de leurs prestations de coupe de cheveux, vendaient des bérets et des casquettes.
Bien que Vaugneray ne soit pas un haut-lieu de la blanchisserie, comme Grézieu-la-Varenne ou Craponne, on comptait vingt-sept blanchisseries au début du XXème siècle sur la commune, et donc des lavandières.
LES MÉTIERS D'AUTREFOIS
Dans les dernières décennies du XIXème siècle, Vaugneray était un bourg rural d'environ deux mille habitants où les demeures seigneuriales et les villas bourgeoises des notables lyonnais côtoyaient les exploitations agricoles, ce qui générait, jusqu'au cœur du village, une activité artisanale et commerciale importante.
Au milieu du XIXème siècle, il y avait jusqu'à 630 tisseurs de soie ou de velours de soie. Ces métiers à façon permettaient aux petits fermiers d'améliorer leurs revenus, et se pratiquaient surtout l'hiver. Après la Grande Guerre, ils disparurent progressivement pour faire place aux filateurs, dont la technique était plus industrielle.
On trouvait, jusque dans les années 1980, la passementerie Tabary à La Maison Blanche – route de Bordeaux, qui a exécuté l'écusson de la batterie-fanfare de Vaugneray. Devant vous la fabrique de chaussons "Trilou", ainsi qu'une fabrique de fleurs artificielles, la Maison Gervit.
Les voituriers allaient chercher les marchandises à la gare de La Maison Blanche : charbon, tuiles, sable, que le petit train déposait là, car il n'emmenait que les voyageurs jusqu'au centre du bourg.
Vers 1850, on comptait une dizaine de moulins à eau, dont il ne subsiste que de très rares vestiges (Stop n°14).
Pour la vie du village et de ses habitants, en plus des commerces divers, on trouvait également les métiers plus classiques, tels que vannier, cordonnier, sabotier, tailleur, horloger, couturière, modiste, corsetière, cravatière, repasseuse… Il y avait aussi un chapelier. Les coiffeurs, en plus de leurs prestations de coupe de cheveux, vendaient des bérets et des casquettes.
Bien que Vaugneray ne soit pas un haut-lieu de la blanchisserie, comme Grézieu-la-Varenne ou Craponne, on comptait vingt-sept blanchisseries au début du XXème siècle sur la commune, et donc des lavandières.
L'époque laissait une grande place à l'agriculture, et par conséquent, au cheval et au bœuf. Leur importance comme moyen de transport et force de travail avait donné naissance à deux relais, ainsi qu'à plusieurs métiers gravitant autour de ces animaux et de l'agriculture : forgeron, charron, maréchal-ferrant, bourrelier, tonnelier, puisatier, horticulteur, pati (chiffonnier), coquetier (il achetait dans les fermes les œufs, volailles et lapins vivants pour les revendre).
Le travail à la ferme