STOP n°7B
HISTOIRES VÉCUES

De la part de Madame RAPHAEL
Institutrice du Cours Préparatoire – enfants de 6 ans


  • PARTICIPATION
Au retour des grandes vacances au bord de la mer, un petit garçon nommé « Joël » m’a apporté un cadeau : une série de coquillages gris, classés par ordre décroissant, des coquilles Saint-Jacques de Méditerranée « Je les ai choisis pour compléter la collection dans la classe » me dit-il.
 
J’étais très émue !


  • NOEL – (1960)
Tous les enfants de l’école, fréquentant la cantine ou non, sont invités au « repas de Noël ».
 
Au menu : saucisson chaud, délicieuse purée, dinde découpée par le « Chef Magat » coiffé de sa célèbre toque qui lui valait de nombreux applaudissements, puis, bûche de Noël et mandarine.
 
Pendant ce temps, le père Noël passait dans les classes….
 
Que de beaux souvenirs !
 
Cette belle tradition se perpétua de nombreuses années.


  • LE COIN DES POETES – (1986)
L’observation des fleurs, au cours de l’année, donne lieu à des remarques poétiques et imagées très attendrissantes de la part des enfants. Quelques citations :

  • « La Jonquille est une étoile qui nous offre une fleur »,
  • « L’Anémone a un collier de salade frisée »,
  • « Les pétales d’Alstroemeria sont comme des plumes »,
  • « Au cœur de l’Amaryllis, il y a une étoile filante »,
  • « L’Orchidée a des oreilles d’éléphant »,
  • « La Renoncule double est un nuage blanc »,
  • « On a mis les perles d’un collier aux branches du Prunus »,
  • « Le Millepertuis a une coiffure à la punk », ……


  • LE JARDIN SCOLAIRE – (1986)
Monsieur BADOIL, le maire, nous a donné la permission de faire un jardin scolaire et nous a fait labourer le terrain.
 
Chaque élève a apporté une plante et nous les avons entretenues.
 
Mais les grandes vacances étant arrivées, la maîtresse a bien voulu arroser à la condition qu’elle reçoive quelques cartes lui rappelant le travail à faire.
 
Ce qui fut fait !

  • ATTACUS – (1988)
Dans la nuit du jeudi 12 mai 1988 un des plus grands papillons du monde est né dans notre classe.
 
Sa chrysalide vient de Malaisie. Elle a été achetée par la maîtresse (Madame Raphaël) le 13 mars 1988 à Lyon dans une exposition d’insectes.
 
Nous l’avons suspendue à une branche de saule tortueux, posée dans un vase.
 
Nous lui avons donné une légère douche à tour de rôle, tous les 3 jours, car elle avait besoin d’humidité pour se développer.
Quant ATTACUS est né, c’était un jour de congé pour les élèves. La maîtresse l’a découvert, pendu (intact) à sa chrysalide. Elle n’a pas pu assister à sa naissance, ni nous.
 
Avec l’aide de Madame Cesa, maîtresse, elles ont réussi à trouver une grande cage pour l’enfermer.
 
Toutes les classes de l’école ont défilé pour l’admirer, et par la suite, tous les parents venus à la sortie de l’école.
 
Cette merveille est un papillon de nuit de 23 cm d’envergure, difficile à décrire (différents tons de marron), mais nous avons des photos souvenir !
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  • CONCOURS DES ECOLES FLEURIES (1988)
L’école primaire et les classes enfantines se sont inscrites au Concours des Ecoles fleuries, organisé par les délégués départementaux de l’Education Nationale (DDEN).
 
Le jury a examiné le fleurissement de l’école, le jardin scolaire, les herbiers individuels des trois classes et l’album reflétant le travail de l’année.
 
Nous obtenons le 1er prix départemental. Et, le 7 décembre 1988, nous sommes reçus à la Mairie du 3ème arrondissement de Lyon, par les DDEN avec les autres écoles inscrites.
 
Notre dossier est transmis à PARIS.
 
Le 18 janvier 1989, nous sommes invités dans le Grand Salon de la Sorbonne pour y recevoir un prix national et par la suite, un vin d’honneur sera offert à l’école en présence des élus de l’époque, du Sénateur au Maire : Messieurs HAMEL, BARRIOL, CORTAY, BAROSCIO et BADOIL.

  • LE PIC VERT – (1990)
Monsieur Pic vert avait choisi un des platanes de la cour pour y faire son nid : un gros trou creusé dans le tronc. Il avait répandu beaucoup de copeaux parterre.Madame Pic vert n’a jamais voulu l’habiter.
Monsieur Pic vert est mort de chagrin. Nous l’avons trouvé étendu au pied de l’arbre à la récréation.
 
L’année suivante, un couple d’étourneaux a fondé une famille avec succès.


  • L’ARBRE DE LA LIBERTÉ
En 1990, dans le cadre du bicentenaire de la Révolution, nous avons planté « l’Arbre de la Liberté ». Ceci dans la cour gazonnée, près du jardin scolaire. C’était un tilleul.
 
Nous étions accompagnés par Monsieur VIALATOUX, Maire, et Monsieur DUPLAT.
 
Quatre autres arbres seront également plantés dans le village.
 
Cette année-là, Monsieur MITTERAND, président de la République, plantait un chêne rouge.
 
 
Madame RAPHAEL
Institutrice du CP
de 1959 à 1993