STOP N°23 B
PLACE DU MARCHÉ - LES CONSCRITS
La "fête des classes" trouve son origine dans la conscription, qui est le recrutement annuel des soldats selon leur année de naissance. Le mot "conscrit" apparaît en 1798, dans une loi obligeant tous les jeunes hommes français âgés de vingt ans révolus à être inscrits sur les tableaux de recrutement de l'armée jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans. Une "classe" est donc constituée par tous les hommes français nés la même année.
En 1905 le service militaire obligatoire est institué. A partir de cette époque, la conscription désigne le fait d'être considéré apte physiquement pour le service militaire. Cet état fait la fierté des jeunes gens, et l’événement donne "la fête des conscrits". Au fil du temps, cette fête s'organise et devient la "vague", puis le nom est déformé et on parle de la « vogue ». Ainsi, le matin du jour de fête, les conscrits accompagnés de musiciens, vont de maison en maison afin de récolter l'argent nécessaire pour payer les frais de l’événement. La fête peut alors commencer. Deux garçons de "la vague" président la fête, choisissent deux cavalières parmi les jeunes filles de la commune, et prennent la tête du cortège pour faire le tour du village en dansant. Le bal débute ensuite.
Au fil du temps, la fête des conscrits devint indépendante de l'obligation militaire. Elle est l'occasion de se retrouver entre classes d'âge pour des moments de détente et de convivialité.
Dans les années 1940, les Valnégriens ayant atteint l'âge de changement de dizaine se retrouvent à la messe des classes, puis partagent le banquet dans un restaurant du village, avec les conscrits de l'année. Cette coutume, réservée uniquement aux hommes, a été ouverte aux femmes à partir des années 1960. Elles peuvent participer aux festivités. Les classes ont lieu tous les ans, afin que chacun puisse fêter sa décennie et retrouver ainsi ses "classards" : on commence avec les enfants de dix ans, puis les jeunes ayant vingt ans dans l'année, les trentenaires, les quadragénaires, les quinquagénaires, et ainsi de suite jusqu'aux centenaires …
Aujourd'hui, les classes sont organisées en associations. Après la constitution du bureau, une soirée amicale a lieu en début d'année. Elle permet à tous les "classards" et leurs conjoints de se retrouver ou de faire connaissance.
Diverses animations sont organisées :
Les festivités se terminent par la fête des classes : dépôt de gerbe au monument aux morts de bonne heure le matin, messe des classes, photo des conscrits sur les marches de l'église, enfin par le défilé accompagné de la batterie-fanfare et du twirling bâton.
Ces traditions permettent de rencontrer les habitants, de mélanger les différentes classes d'âge et de partager de bons moments.
Origine de la fête d’ouverture des classes déguisée :
Par tradition les classes suivantes, « chassent » la classe qui termine son année de festivités. Jacques Faveeuw, jeune valnigrin de 30 ans, passionné de musique, propose à ses conscrits de faire la fête un peu plus festive que d’habitude en se déguisant. A partir de là, les conscrits se déguisent. Chaque année, une nouvelle thématique déclinée en différents sujets pour chaque classe d’âge. Tout le village est présent au centre bourg pour honorer cette nouvelle bande de copains qui organiseront les festivités du village pendant toute l’année concernée.
L'année 2020, marquée en février par l'apparition de la pandémie du virus Covid-19, a profondément bouleversé la vie du village, empêchant toutes ces manifestations. Elles ont heureusement repris depuis.
A LA ROSÉE DU JOLI MOIS DE MAI
De bon matin, je me lèverai
à la rosée du joli mois de mai
de bon matin, je me lèverai
à la rosée, à la rosée.
Dans mon jardin, je m'en irai
à la rosée du joli mois de mai
dans mon jardin, je m'en irai
à la rosée, à la rosée.
Un beau bouquet, je cueillerai
à la rosée du joli mois de mai
un beau bouquet, je cueillerai
à la rosée, à la rosée
A mon amie, je l'offrirai
à la rosée du joli mois de mai
à mon amie, je l'offrirai
à la rosée, à la rosée.
A son corsage, je l'épinglerai
à la rosée du joli mois de mai
à son corsage, je l'épinglerai
à la rosée, à la rosée.
Un doux baiser, je lui donnerai
à la rosée du joli mois de mai
un doux baiser, je lui donnerai
à la rosée, à la rosée.
Et puis enfin, je m'en irai
à la rosée du joli mois de mai
et puis enfin, je m'en irai
à la rosée, à la rosée.
PLACE DU MARCHÉ - LES CONSCRITS
La "fête des classes" trouve son origine dans la conscription, qui est le recrutement annuel des soldats selon leur année de naissance. Le mot "conscrit" apparaît en 1798, dans une loi obligeant tous les jeunes hommes français âgés de vingt ans révolus à être inscrits sur les tableaux de recrutement de l'armée jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans. Une "classe" est donc constituée par tous les hommes français nés la même année.
En 1905 le service militaire obligatoire est institué. A partir de cette époque, la conscription désigne le fait d'être considéré apte physiquement pour le service militaire. Cet état fait la fierté des jeunes gens, et l’événement donne "la fête des conscrits". Au fil du temps, cette fête s'organise et devient la "vague", puis le nom est déformé et on parle de la « vogue ». Ainsi, le matin du jour de fête, les conscrits accompagnés de musiciens, vont de maison en maison afin de récolter l'argent nécessaire pour payer les frais de l’événement. La fête peut alors commencer. Deux garçons de "la vague" président la fête, choisissent deux cavalières parmi les jeunes filles de la commune, et prennent la tête du cortège pour faire le tour du village en dansant. Le bal débute ensuite.
Au fil du temps, la fête des conscrits devint indépendante de l'obligation militaire. Elle est l'occasion de se retrouver entre classes d'âge pour des moments de détente et de convivialité.
Dans les années 1940, les Valnégriens ayant atteint l'âge de changement de dizaine se retrouvent à la messe des classes, puis partagent le banquet dans un restaurant du village, avec les conscrits de l'année. Cette coutume, réservée uniquement aux hommes, a été ouverte aux femmes à partir des années 1960. Elles peuvent participer aux festivités. Les classes ont lieu tous les ans, afin que chacun puisse fêter sa décennie et retrouver ainsi ses "classards" : on commence avec les enfants de dix ans, puis les jeunes ayant vingt ans dans l'année, les trentenaires, les quadragénaires, les quinquagénaires, et ainsi de suite jusqu'aux centenaires …
Aujourd'hui, les classes sont organisées en associations. Après la constitution du bureau, une soirée amicale a lieu en début d'année. Elle permet à tous les "classards" et leurs conjoints de se retrouver ou de faire connaissance.
Diverses animations sont organisées :
- Le chant du 1er mai : les conscrits sillonnent la commune dans la nuit du 30 avril. La tradition veut qu'ils réveillent les habitants avec le "chant du mai" (voir page suivante). Ces derniers donnent un peu d'argent, des œufs, du chocolat… L'argent ainsi récolté permet d’offrir aux anciens le colis de Noël et d’organiser les manifestions de l’année
- Les bals : ils avaient lieu place du marché, sur un parquet, puis à partir de 1964 dans la salle des fêtes
- Le concours de boules inter-classes au boulodrome
- La vogue : durant deux week-ends, en plus des manèges et attractions présents dans le village, les conscrits vendent des brioches aux habitants en faisant du porte-à-porte et aux promeneurs dans la rue. Le dernier dimanche, les conscrits procèdent à "l'enterrement de la vogue" sur la place du marché
- La foire gourmande a remplacé la foire agricole qui avait lieu le premier mardi d'octobre, en même temps que le vide-grenier.
Les festivités se terminent par la fête des classes : dépôt de gerbe au monument aux morts de bonne heure le matin, messe des classes, photo des conscrits sur les marches de l'église, enfin par le défilé accompagné de la batterie-fanfare et du twirling bâton.
Ces traditions permettent de rencontrer les habitants, de mélanger les différentes classes d'âge et de partager de bons moments.
Origine de la fête d’ouverture des classes déguisée :
Par tradition les classes suivantes, « chassent » la classe qui termine son année de festivités. Jacques Faveeuw, jeune valnigrin de 30 ans, passionné de musique, propose à ses conscrits de faire la fête un peu plus festive que d’habitude en se déguisant. A partir de là, les conscrits se déguisent. Chaque année, une nouvelle thématique déclinée en différents sujets pour chaque classe d’âge. Tout le village est présent au centre bourg pour honorer cette nouvelle bande de copains qui organiseront les festivités du village pendant toute l’année concernée.
L'année 2020, marquée en février par l'apparition de la pandémie du virus Covid-19, a profondément bouleversé la vie du village, empêchant toutes ces manifestations. Elles ont heureusement repris depuis.
A LA ROSÉE DU JOLI MOIS DE MAI
De bon matin, je me lèverai
à la rosée du joli mois de mai
de bon matin, je me lèverai
à la rosée, à la rosée.
Dans mon jardin, je m'en irai
à la rosée du joli mois de mai
dans mon jardin, je m'en irai
à la rosée, à la rosée.
Un beau bouquet, je cueillerai
à la rosée du joli mois de mai
un beau bouquet, je cueillerai
à la rosée, à la rosée
A mon amie, je l'offrirai
à la rosée du joli mois de mai
à mon amie, je l'offrirai
à la rosée, à la rosée.
A son corsage, je l'épinglerai
à la rosée du joli mois de mai
à son corsage, je l'épinglerai
à la rosée, à la rosée.
Un doux baiser, je lui donnerai
à la rosée du joli mois de mai
un doux baiser, je lui donnerai
à la rosée, à la rosée.
Et puis enfin, je m'en irai
à la rosée du joli mois de mai
et puis enfin, je m'en irai
à la rosée, à la rosée.