LE CHATEAU DE HOIRIEU
Le château de Hoirieu est l’un des plus anciens sites de la commune ; sans doute occupé depuis l’époque antique. L’emplacement d’une maison forte se justifiait à cet endroit par la frontière qui jadis délimitait le Lyonnais, terre du Saint Empire Romain, et Yzeron, dépendant des Comtes du Forez et donc du royaume de France.
Cet ancien fief, dépendant de l’abbaye de l’île Barbe, avait été inféodé à un dénommé Girin, en 1229, qui sera le premier seigneur d’Hoirieu connu et sa descendance restera dans ce château jusqu’à la fin du 18ème siècle. Blanche sera la dernière à porter le nom des Hoirieu. Héritant du fief, elle se mariera avec Antoine de Mont d’Or en 1397 et son fils Guillaume deviendra le nouveau seigneur d’Hoirieu. Cette illustre famille de Mont d’Or, qui ira jusqu’à porter le titre de Marquis, sera également seigneur de Charpieu, de Châteauvieux, de Lozanne etc… mais Hoirieu restera toujours leur premier fief.
Au XVIIIème siècle, il sera transmis par succession à la famille de Chappuis d’Yzeron puis vendu à leurs cousins les Perrin de Bénévent.
Il sera acquis en 1833 par Martin Tramoy et son épouse Claire Rambaud. A l’époque, le château était encore une maison forte, avec deux tours et enserré de murailles crénelées. La bâtisse étant en mauvais état, avec peu de lumière entrante, des murs épais, il sera décidé de construire, une dizaine d’année plus tard, un nouveau château, sur les plans de l’architecte Bernard, le même qui construira ultérieurement l’église de Vaugneray.
La nouvelle construction se fera sur l’emplacement des bâtiments de ferme et l’ancien château sera transformé en ferme pour partie et détruit ou réaménagé pour les autres bâtiments. Il subsiste encore quelques éléments de l’ancien château datant du 16ème siècle et correspondant à la moitié de l’ancien logis seigneurial. Les tours seront abattues et ne subsistent que quelques fenêtres à meneaux et le blason des Mont d’Or.
Le couple n’ayant pas d’enfant, ce fut Hugues André Rambaud, frère de Claire, qui avait grandi au château de Neuville Sur Saône, qui en hérita en 1859.
Hoirieu, qui est un des bâtiments le plus imposant de Vaugneray, doit sa structure actuelle à Joseph Rambaud, son fils, qui en avait hérité en 1860, et dont la femme se trouvait être une descendante de l’ancienne famille de Hoirieu et de Mont d’Or. Il fera modifier la façade par le fils de l’architecte initial (qui fera également la mairie de Vaugneray). Le château actuel est influencé par les villas palladiennes. Il est conçu comme un château moderne pour son époque, avec une façade plein sud, donnant sur la vallée. Son style est du plus pur classicisme. Posé sur une terrasse, le corps central de cinq travées est haut d’un étage et d’un comble surélevé. Il est flanqué de deux ailes oblongues qui compensent leur largeur réduite par leur plus grande hauteur avec deux étages surmontés d’un comble. L’élégance est dans les fenêtres garnies de bandeaux moulurés, de frontons triangulaires et de frontons cintrées à oreilles en ciment.
Un parc avait été aménagé avec toute une série de pièce d’eau, destinée à stocker l’eau en hiver pour permettre une totale autonomie au domaine.
Un petit pavillon de lecture a été construit à un des bouts du parc, le long de la route de Bordeaux, pour être un petit havre de paix pour celui qui voulait s’isoler un peu. Il est prévu sa restauration.
Le château est resté depuis son achat, en 1833, dans la descendance de la famille Rambaud qui s’impliquera à de nombreuses reprises dans la vie communale et paroissiale. A l’occasion de successions, elle veillera à ce que cette propriété reste familiale, avec la famille Carabin, descendante Rambaud, qui en sera propriétaire pendant près de 60 ans, avant qu’elle ne soit revendue à un membre de la famille Rambaud.
Le château de Hoirieu est l’un des plus anciens sites de la commune ; sans doute occupé depuis l’époque antique. L’emplacement d’une maison forte se justifiait à cet endroit par la frontière qui jadis délimitait le Lyonnais, terre du Saint Empire Romain, et Yzeron, dépendant des Comtes du Forez et donc du royaume de France.
Cet ancien fief, dépendant de l’abbaye de l’île Barbe, avait été inféodé à un dénommé Girin, en 1229, qui sera le premier seigneur d’Hoirieu connu et sa descendance restera dans ce château jusqu’à la fin du 18ème siècle. Blanche sera la dernière à porter le nom des Hoirieu. Héritant du fief, elle se mariera avec Antoine de Mont d’Or en 1397 et son fils Guillaume deviendra le nouveau seigneur d’Hoirieu. Cette illustre famille de Mont d’Or, qui ira jusqu’à porter le titre de Marquis, sera également seigneur de Charpieu, de Châteauvieux, de Lozanne etc… mais Hoirieu restera toujours leur premier fief.
Au XVIIIème siècle, il sera transmis par succession à la famille de Chappuis d’Yzeron puis vendu à leurs cousins les Perrin de Bénévent.
Il sera acquis en 1833 par Martin Tramoy et son épouse Claire Rambaud. A l’époque, le château était encore une maison forte, avec deux tours et enserré de murailles crénelées. La bâtisse étant en mauvais état, avec peu de lumière entrante, des murs épais, il sera décidé de construire, une dizaine d’année plus tard, un nouveau château, sur les plans de l’architecte Bernard, le même qui construira ultérieurement l’église de Vaugneray.
La nouvelle construction se fera sur l’emplacement des bâtiments de ferme et l’ancien château sera transformé en ferme pour partie et détruit ou réaménagé pour les autres bâtiments. Il subsiste encore quelques éléments de l’ancien château datant du 16ème siècle et correspondant à la moitié de l’ancien logis seigneurial. Les tours seront abattues et ne subsistent que quelques fenêtres à meneaux et le blason des Mont d’Or.
Le couple n’ayant pas d’enfant, ce fut Hugues André Rambaud, frère de Claire, qui avait grandi au château de Neuville Sur Saône, qui en hérita en 1859.
Hoirieu, qui est un des bâtiments le plus imposant de Vaugneray, doit sa structure actuelle à Joseph Rambaud, son fils, qui en avait hérité en 1860, et dont la femme se trouvait être une descendante de l’ancienne famille de Hoirieu et de Mont d’Or. Il fera modifier la façade par le fils de l’architecte initial (qui fera également la mairie de Vaugneray). Le château actuel est influencé par les villas palladiennes. Il est conçu comme un château moderne pour son époque, avec une façade plein sud, donnant sur la vallée. Son style est du plus pur classicisme. Posé sur une terrasse, le corps central de cinq travées est haut d’un étage et d’un comble surélevé. Il est flanqué de deux ailes oblongues qui compensent leur largeur réduite par leur plus grande hauteur avec deux étages surmontés d’un comble. L’élégance est dans les fenêtres garnies de bandeaux moulurés, de frontons triangulaires et de frontons cintrées à oreilles en ciment.
Un parc avait été aménagé avec toute une série de pièce d’eau, destinée à stocker l’eau en hiver pour permettre une totale autonomie au domaine.
Un petit pavillon de lecture a été construit à un des bouts du parc, le long de la route de Bordeaux, pour être un petit havre de paix pour celui qui voulait s’isoler un peu. Il est prévu sa restauration.
Le château est resté depuis son achat, en 1833, dans la descendance de la famille Rambaud qui s’impliquera à de nombreuses reprises dans la vie communale et paroissiale. A l’occasion de successions, elle veillera à ce que cette propriété reste familiale, avec la famille Carabin, descendante Rambaud, qui en sera propriétaire pendant près de 60 ans, avant qu’elle ne soit revendue à un membre de la famille Rambaud.