STOP n°11
LE DOMAINE DU CHARDONNET
André Bocuze, industriel lyonnais, fit construire cette belle maison bourgeoise en 1920. Il lui donna pour nom "La Villa Bocuze". Elle porte davantage la marque de l'architecture de la fin du XIXème siècle que la première moitié du XXème siècle. Le corps rectangulaire du bâtiment principal est prolongé à l'est par un pavillon, dont le toit à quatre pans domine l'ensemble. La façade sud, agrémentée au rez-de-chaussée par une longue véranda supporte une terrasse sur laquelle, au premier étage, s'ouvrent de larges baies. Les toitures de l'ensemble sont recouvertes de tuiles en forme d'écaille.
Cette maison a vu passer différents propriétaires : en 1937, Paul Lombard, originaire de Marseille, racheta le domaine sur saisie immobilière pratiquée à l'encontre de Mme Lopez. La propriété s'étendait sur deux hectares et demi. Elle possédait initialement une magnifique roseraie entretenue par sept jardiniers, d'où probablement, son nom "Villa des Roses".
Au début de la deuxième guerre mondiale, la maison resta inoccupée. La milice et son chef Darnand la réquisitionnèrent jusqu’pour y installer l'école des cadres de la milice jusqu'en 1944, quand ils furent délogés par la Résistance. Cette belle maison faillit être dynamitée par les Francs-Tireurs, mais grâce à un membre influent de la Résistance de Vaugneray, elle fut sauvée de la destruction.
Yves Farges, Commissaire de la République, réquisitionna cette maison en 1945 pour y accueillir les enfants victimes de la guerre ayant tout perdu. C'est ainsi qu'un groupe d'instituteurs laïcs fonda l'Œuvre des Villages d'Enfants (OVE) en 1947. Elle fut transformée en Institut Médico-Educatif (IME) en 1961, l'IME Mathis Jeune.
Cet institut accueille actuellement, en internat, des enfants de quatre à douze ans, présentant des difficultés d'adaptation à une scolarité "normale" : troubles du langage, de la synchro-motricité, de l'évolution de la personnalité. L'Institut prend en charge l'ensemble du handicap, mental, psychologique ou social. Depuis quelques années, un partenariat a été créé avec l'école publique, permettant à certains enfants de l'Institut, ceux en capacité de s'intégrer à un groupe d'enfants, de venir avec leur enseignant à l'école publique, dans une salle de classe mise à leur disposition. Ils déjeunent à la cantine et participent à certaines activités et récréations avec les autres élèves.
LE DOMAINE DU CHARDONNET
André Bocuze, industriel lyonnais, fit construire cette belle maison bourgeoise en 1920. Il lui donna pour nom "La Villa Bocuze". Elle porte davantage la marque de l'architecture de la fin du XIXème siècle que la première moitié du XXème siècle. Le corps rectangulaire du bâtiment principal est prolongé à l'est par un pavillon, dont le toit à quatre pans domine l'ensemble. La façade sud, agrémentée au rez-de-chaussée par une longue véranda supporte une terrasse sur laquelle, au premier étage, s'ouvrent de larges baies. Les toitures de l'ensemble sont recouvertes de tuiles en forme d'écaille.
Cette maison a vu passer différents propriétaires : en 1937, Paul Lombard, originaire de Marseille, racheta le domaine sur saisie immobilière pratiquée à l'encontre de Mme Lopez. La propriété s'étendait sur deux hectares et demi. Elle possédait initialement une magnifique roseraie entretenue par sept jardiniers, d'où probablement, son nom "Villa des Roses".
Au début de la deuxième guerre mondiale, la maison resta inoccupée. La milice et son chef Darnand la réquisitionnèrent jusqu’pour y installer l'école des cadres de la milice jusqu'en 1944, quand ils furent délogés par la Résistance. Cette belle maison faillit être dynamitée par les Francs-Tireurs, mais grâce à un membre influent de la Résistance de Vaugneray, elle fut sauvée de la destruction.
Yves Farges, Commissaire de la République, réquisitionna cette maison en 1945 pour y accueillir les enfants victimes de la guerre ayant tout perdu. C'est ainsi qu'un groupe d'instituteurs laïcs fonda l'Œuvre des Villages d'Enfants (OVE) en 1947. Elle fut transformée en Institut Médico-Educatif (IME) en 1961, l'IME Mathis Jeune.
Cet institut accueille actuellement, en internat, des enfants de quatre à douze ans, présentant des difficultés d'adaptation à une scolarité "normale" : troubles du langage, de la synchro-motricité, de l'évolution de la personnalité. L'Institut prend en charge l'ensemble du handicap, mental, psychologique ou social. Depuis quelques années, un partenariat a été créé avec l'école publique, permettant à certains enfants de l'Institut, ceux en capacité de s'intégrer à un groupe d'enfants, de venir avec leur enseignant à l'école publique, dans une salle de classe mise à leur disposition. Ils déjeunent à la cantine et participent à certaines activités et récréations avec les autres élèves.