STOP N° 3
LA PEPINIERE - Sapin - Epicéa - Douglas
Sur une surface d’environ 1 ha, se trouvait ici, jusqu’en 1971/1972, une pépinière départementale de reproduction de résineux et de feuillus. Nous ne savons pas si elle existait avant 1940. Ce qui est certain, c'est qu'elle a connu un certain essor à partir de 1947.
Durant ces années de production, trois ouvriers et quelques saisonniers étaient employés pour les travaux de repiquage des plants, récolte de graines, etc. La gestion était assurée par les « Eaux et forêts » qui devint par la suite l’ONF (Office National des Forêts).
Il fallait compter 3 à 4 ans à partir du semis pour qu’un jeune arbre puisse être replanté définitivement.
Afin de favoriser le reboisement, sous le contrôle de l’ONF, ces jeunes plants étaient fournis gratuitement aux particuliers, communes et département qui en faisaient la demande.
En 1946 par la loi n° 46-2172 du 30 septembre de la même année, fut créé le :
Fonds Forestier National (FFN) suite au rapport de M. Leloup (mai 1945), Directeur Général des Eaux et Forêts « la définition d'une politique forestière est l'expression d'une volonté ; il s'agit d'abord de tracer l'orientation qu'on se propose de donner au marché du bois, et en conséquence de la politique à suivre vis à vis des entreprises forestières et de la forêt »
Ce Fonds Forestier National a servi au reboisement des forêts (surtout résineux) après les dévastations des deux guerres (14-18 et 39-45). Il fallait reconstruire le pays, faire face à la démographie montante et couvrir les besoins industriels en papier, carton et emballages. L’objectif était de reboiser 2 millions d’hectares sur une période de 30 ans (1947-1977) : objectif atteint !
Ce Fonds était alimenté par une taxe fiscale. Les fonds étaient répartis entre des particuliers, communes, départements, régions, pour reboiser et, également à la filière bois.
Ces aides favorisant une concurrence déloyale vis à vis des autres pays européens,
l'idée dans les années 1980 de supprimer le FFN fit son chemin.
A l'heure actuelle c'est aux propriétaires ou exploitants d'assurer le reboisement après une coupe de bois.
Le FFN a très bien rempli son rôle :
La surface forestière en France a augmenté de 30% au cours de la moitié du 20ème siècle pour la fourniture de matière première à la filière bois (construction, industrie, papier, carton, emballage, chauffage)
Mais il eut quelques effets pervers et indirects, notamment l’enrésinement de la forêt française (épicéas et douglas) au détriment des feuillus, favorisé par les aides financières et justifié par la demande de bois à croissance rapide (répondant à la demande massive du marché des années 1945-1970).
Ces plantations massives de résineux avaient été déclarées « d'intérêt national » après la seconde guerre mondiale au détriment de la biodiversité naturelle, et provoquent à l'heure actuelle des coupes rases, au lieu des prélèvements ponctuels et ciblés.
A l’avenir, avec le réchauffement climatique, il va falloir privilégier des essences plus résistantes notamment certains feuillus.
LA PEPINIERE - Sapin - Epicéa - Douglas
Sur une surface d’environ 1 ha, se trouvait ici, jusqu’en 1971/1972, une pépinière départementale de reproduction de résineux et de feuillus. Nous ne savons pas si elle existait avant 1940. Ce qui est certain, c'est qu'elle a connu un certain essor à partir de 1947.
Durant ces années de production, trois ouvriers et quelques saisonniers étaient employés pour les travaux de repiquage des plants, récolte de graines, etc. La gestion était assurée par les « Eaux et forêts » qui devint par la suite l’ONF (Office National des Forêts).
Il fallait compter 3 à 4 ans à partir du semis pour qu’un jeune arbre puisse être replanté définitivement.
Afin de favoriser le reboisement, sous le contrôle de l’ONF, ces jeunes plants étaient fournis gratuitement aux particuliers, communes et département qui en faisaient la demande.
En 1946 par la loi n° 46-2172 du 30 septembre de la même année, fut créé le :
Fonds Forestier National (FFN) suite au rapport de M. Leloup (mai 1945), Directeur Général des Eaux et Forêts « la définition d'une politique forestière est l'expression d'une volonté ; il s'agit d'abord de tracer l'orientation qu'on se propose de donner au marché du bois, et en conséquence de la politique à suivre vis à vis des entreprises forestières et de la forêt »
Ce Fonds Forestier National a servi au reboisement des forêts (surtout résineux) après les dévastations des deux guerres (14-18 et 39-45). Il fallait reconstruire le pays, faire face à la démographie montante et couvrir les besoins industriels en papier, carton et emballages. L’objectif était de reboiser 2 millions d’hectares sur une période de 30 ans (1947-1977) : objectif atteint !
Ce Fonds était alimenté par une taxe fiscale. Les fonds étaient répartis entre des particuliers, communes, départements, régions, pour reboiser et, également à la filière bois.
Ces aides favorisant une concurrence déloyale vis à vis des autres pays européens,
l'idée dans les années 1980 de supprimer le FFN fit son chemin.
A l'heure actuelle c'est aux propriétaires ou exploitants d'assurer le reboisement après une coupe de bois.
Le FFN a très bien rempli son rôle :
- par une volonté de reboisement après-guerre,
- par la création de routes et de pistes pour l'exploitation des forêts et cloisonnement des incendies.
La surface forestière en France a augmenté de 30% au cours de la moitié du 20ème siècle pour la fourniture de matière première à la filière bois (construction, industrie, papier, carton, emballage, chauffage)
Mais il eut quelques effets pervers et indirects, notamment l’enrésinement de la forêt française (épicéas et douglas) au détriment des feuillus, favorisé par les aides financières et justifié par la demande de bois à croissance rapide (répondant à la demande massive du marché des années 1945-1970).
Ces plantations massives de résineux avaient été déclarées « d'intérêt national » après la seconde guerre mondiale au détriment de la biodiversité naturelle, et provoquent à l'heure actuelle des coupes rases, au lieu des prélèvements ponctuels et ciblés.
A l’avenir, avec le réchauffement climatique, il va falloir privilégier des essences plus résistantes notamment certains feuillus.