STOP N° 16 A
L'AGRICULTURE


A partir d’entretiens avec :

  • Rémi Gillet : cultivateur-éleveur au GAEC du Val Lyonnais
  • La famille Perrusset : élevage de chèvres et fabrication de fromages à la ferme de la Milonière


Vaugneray est une commune à prédominance agricole où 40 % des terres sont cultivées par une trentaine de fermes. Eleveurs et/ou cultivateurs, ils pratiquent pour la plupart une agriculture biologique et/ou raisonnée, fabriquent d’excellents produits laitiers et maraîchers. Ils ont initié la charcuterie et la gastronomie lyonnaises dans le berceau tout proche de la Mère Brazier et de son jeune apprenti Paul Bocuse.
 
La majorité d’entre eux sont déclarés en GAEC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun). Certains GAEC, sont producteurs de légumes, de fruits, d’autres sont éleveurs de bovins, ovins, caprins, d’autres encore élèvent leurs bêtes pour produire des fromages et autres produits transformés.

Le GAEC, société civile de personnes, est une entité juridique où les associés travaillent ensemble pour produire et vendre leur production commune. Elle est principalement régie par  le Code rural et de la pêche maritime, créée à l’origine, en 1962 pour éviter l’exode rural en permettant l'exercice en commun de l'agriculture « dans des conditions comparables à celles existant dans les exploitations à caractère familial ». Ce code a été complété par la Loi pour l'Avenir de l'Agriculture de l'Alimentation et de la Forêt (LAAAF) en 2014.
L’agriculture contribue également à la préservation des paysages naturels. C’est l’identité culturelle, économique et sociale de la commune. L’agriculture permet l’entretien des espaces, le respect de l’environnement qui est indispensable à la préservation de la biodiversité et de la qualité des sols.

Les activités agricoles, le plus souvent en vente directe ou en circuit court, constatées à Vaugneray sont :

  • Le maraîchage, l’arboriculture.
  • L’élevage d’animaux : bovins, ovins, caprins, volailles, etc… pour le lait, la viande, les œufs.
  • La transformation du lait en fromages, produits laitiers, etc.
  • Le fourrage pour les bêtes.
  •  Etc.



  • LE TRAVAIL À LA FERME

La journée-type d’un agriculteur qu’il soit éleveur et/ou cultivateur commence à 6 heures le matin jusque tard dans la soirée.

  • S’il est éleveur : à 6 heures, c’est la traite, ensuite toutes les activités pour le bien-être des bêtes, la nourriture, le changement de paille, le travail de transformation des produits, les champs, les clôtures, etc. jusqu’au soir : de nouveau la traite pendant 2 heures.
  • S’il est cultivateur : tôt le matin, il plante, il cueille, il s’occupe de ses champs.
  •  S’il vend en direct : il aura en plus, la préparation de ses produits, la vente sur place ou à l’extérieur, et le retour à la ferme pour organiser sa nouvelle vente.


  • ELEVAGE DE BOVINS

 Vaugneray compte 300 vaches laitières (pour le lait) et 300 vaches allaitantes (pour la viande). Les vaches ne produisent du lait qu'après un vêlage et donc la naissance d'un veau. Ce lait est collecté, et le veau est séparé de sa mère (pour les vaches laitières). Le veau sera nourri, au biberon de lait de vache jusqu’au sevrage vers ses 4 mois.
 
Les races des vaches laitières élevées à Vaugneray sont :

  • Montébéliardes (métissage des races franc-comtoises et suisses) : la robe est composée de grandes taches rouges et blanches,
  • Prim'holstein (origine néerlandaise) : la robe est composée de grandes taches noires et blanches,
  • Vosgiennes (origine scandinave) : la robe est blanche et noire.

 
On dit que les vaches font les 3 x 8. C’est-à-dire que sur 24 heures, pendant 8 heures : elles ruminent, 8 heures : elles mangent, et 8 heures : elles dorment. Elles boivent 80 litres d’eau/jour. Elles aiment la routine.  Elles ne comprennent pas, lorsqu’il y a changement d’heure, pourquoi le fermier vient pour la traite à 6 heures (et non à 7 heures). La lumière du jour n’étant pas la même, elles sont désorientées.
 
La nourriture est composée d’herbe, foin, ensilage, maïs, céréales (blé, orge), et de compléments alimentaires concentrés comme les tourteaux de soja ou de colza (extrudés d’huile).
 
La vache n’est en chaleur qu’une seule journée toutes les 3 semaines. L’éleveur s’en rend compte par son comportement (chevauchements, mugissements, etc.). C’est le bon moment pour appeler l’inséminateur. Il fait une échographie pour s’assurer des bonnes conditions sanitaires de l’animal. Il insémine l’animal en injectant, à l’aide d’une seringue, le sperme d’un taureau choisi par l’éleveur, dans la cavité utérine de la vache. La durée de gestation est de 9 mois. Le petit veau dès sa naissance est déclaré et numéroté par la Chambre d’Agriculture par une boucle à chaque oreille, portant le même numéro national d'identification. Ce sera sa carte d’identité durant toute sa vie.


  • Les vaches laitières sont réformées après 4 à 5 lactations dont la première vers ses 2 à 3 ans, à la naissance de son premier veau.
  • Les vaches allaitantes, élevées pour la viande, sont réformées après avoir vêlé 5 à 7 fois (7 à 10 ans d'âge) suivant les races.

  • ACTIVITÉ DU LAIT

Une fois la traite des vaches réalisée (en début de matinée et le soir), le lait est stocké à la ferme dans une cuve réfrigérée appelée « tank à lait ». Tous les deux jours, le lait frais est collecté dans les fermes par le camion-citerne de la coopérative SODIAAL (Yoplait), l’un des deux plus gros groupes coopératifs, jusqu’à la laiterie. SODIAAL se charge de son analyse effectuée par un laboratoire indépendant, du packaging et de sa commercialisation. L’éleveur est payé directement par SODIAAL. Le prix est fixé régionalement.
Pour le conserver, le lait est chauffé en laiterie à 140°C pendant un certain temps pour le débarrasser de tous les micro-organismes, puis il est refroidi très rapidement. Cette stérilisation augmente sa durée de conservation, jusqu'à 5 mois. Le lait est ensuite conditionné en briques dans une machine rigoureusement aseptisée.
 
Depuis 1995 les éleveurs peuvent transformer leur lait en fromages et vendre leur production en circuit court. Dans ce cas, l’éleveur se transforme en vendeur, comptable, etc.
 
Pour qu’une exploitation puisse vivre de sa production de lait, elle devrait avoir 40 à 50 vaches.


  • LE MATÉRIEL AGRICOLE

Les fermes ont besoin d’un grand nombre de matériels, de tracteurs de diverses puissances selon la taille de l’exploitation ainsi qu’un grand nombre de petits matériels.
 
La CUMA (Coopérative d'Utilisation de Matériels Agricoles) met à la disposition de ses adhérents les moyens nécessaires à leur exploitation, notamment les grosses machines agricoles (gros tracteurs, machines, bâtiments, …).
 
L’exploitant peut aussi faire appel à une Entreprise de Travaux Agricoles (ETA) pour des prestations de services agricoles, parmi celles-ci : l’épandage, le labour, la récolte, etc. C’est un agriculteur qui offre ses services à un autre agriculteur pour effectuer un certain travail lors des moissons, ou lorsque les délais sont trop courts.


  • L'IRRIGATION DEPUIS LE RHÔNE

L’émergence du projet
L’irrigation des terres agricoles est gérée par le Syndicat Mixte d’Hydraulique Agricole du Rhône (SMHAR) créé sur décret ministériel le 27 septembre 1966, d’une volonté commune du Conseil Général du Rhône et de la Chambre d’Agriculture du Rhône afin d’unifier leur politique et leur stratégie en matière d’irrigation collective et/ou individuelle du territoire. Le SMHAR est maître d’ouvrage de tous les travaux d’irrigation collective et prend en charge les activités d’irrigation dans le département du Rhône.
Le SMHAR étudie également la possibilité d’irriguer de nouvelles surfaces à partir de réseaux collectifs existants pour reconquérir de nouvelles surfaces agricoles, abandonnées jusqu’alors.
Notre territoire, les Vallons du Lyonnais, depuis plusieurs années l’été, est touché par les sécheresses récurrentes qui fragilisent les productions agricoles.

De son côté, le SAGYRC (Syndicat Intercommunal du Bassin de l'Yzeron) au vu des changements climatiques, souhaite pérenniser les exploitations agricoles de notre territoire en les alimentant en eau qui est la condition sine qua non pour leur survie en créant une extension au réseau existant d’irrigation des plateaux de Millery-Mornant pouvant se substituer  aux retenues collinaires existantes de ce même territoire, limitant ainsi la création de plans d’eau (retenues collinaires) sur le secteur pour réduire au maximum l’impact environnemental.
Par ailleurs, les coûts de fonctionnement, de plus en plus élevés, des installations d’irrigation des plateaux de Millery-Mornant supportés à 100 % par les exploitations irriguées sous forme d’une redevance (à l’hectare et au m3), empêchent l’épargne nécessaire à l’amélioration du système. Du fait de l’entrée de nouveaux acteurs dans cette distribution d’eau, la dépense serait portée et partagée par un plus grand nombre et permettrait ainsi l’épargne pour l’amélioration et l’entretien du système d’irrigation.
 
C’est dans ce cadre que le projet de desserte en eau d’irrigation des Vallons du Lyonnais s’inscrit : les agriculteurs des Vallons du Lyonnais, réunis soit en ASA (Associations Syndicales Autorisées), soit en CUMA (Coopérative d'Utilisation de Matériels Agricoles) ont fait émerger 2 projets collectifs pour sécuriser leurs productions :
 

  • Un projet de séchoir à luzerne porté par la CUMA de POLLIONNAY,
  • L’irrigation en eau agricole sur un périmètre non encore desservi rassemblant des productions de fourrages, maraîchage et arboriculture sur les communes de Vaugneray, Messimy, Chaponost, Brindas, projet porté par l’ASA de Messimy-Soucieu, l’ASA de Chaponost et Brindas et le SMHAR.

 
Le projet de sécurisation en eau des Vallons du Lyonnais a également pour objectif de conforter le projet de séchoir à luzerne ainsi que toutes les autres filières de production agricole de proximité en fruits et légumes, et céréales.
 
L’irrigation et le séchoir à luzerne :
L’eau d’irrigation en provenance de Vernaison est acheminée sur 19 km par des pompes et des canalisations depuis le réseau Millery-Mornant jusqu’à nos champs et peut arroser ainsi une centaine d’hectares agricoles. Ce réseau est opérationnel depuis avril 2023 et alimente une vingtaine d’exploitations sur Vaugneray et Brindas représentant différentes filières de production : élevage, maraîchage, céréales, avec une part importante de vente en circuits courts.
 
L’irrigation permet d’effectuer jusqu’à 6 coupes de luzerne d’un même champ sur une même année, ce qui permet d’alimenter le bétail sans faire appel à des fourrages extérieurs.
 
La luzerne déshydratée en séchoir est une source naturelle de protéines et de fibres, riche en vitamines et minéraux. Elle combine les intérêts nutritionnels préservés par le process de déshydratation et remplacerait ainsi les tourteaux de colza et de soja achetés à l’extérieur.
 
En revanche, les champs situés à une altitude trop élevée ou trop éloignés du réseau ne sont pas encore alimentés ; le besoin en pompage serait trop important.


  • LES ALÉAS DE LA PROFESSION
  • La grêle : une association Rhôdanienne propose des ballons à l’hélium (gaz neutre). Chaque ballon lancé comme une fusée, peut disperser dans les nuages du sel hygroscopique sur une surface de 10 km2.
  •  La sécheresse : le projet d’irrigation va régler une partie du problème, sachant que les champs trop éloignés du réseau ne sont pas alimentés.
  • Les sangliers : très gourmands de maïs, et autres, détruisent de grandes étendues cultivées. Les chasseurs, à la demande des agriculteurs, peuvent organiser des battues.
  • Le non-respect des exploitations : les cueillettes sauvages effectuées en bordure des champs. Des panneaux ont été mis en place par la CCVL demandant « le respect du travail des agriculteurs ».

  • PRODUCTEUR DE FRUITS ET LÉGUMES

Vente directe ou en circuit court à La ferme Lyonnaise de Craponne – GAEC du Val Lyonnais
 
Avant 1997, c’est la SICOLY coopérative agricole de Saint Laurent d’Agny qui prenait en charge la vente des fruits du GAEC du Val Lyonnais. Depuis cette date, un groupement de fermes, aidé par la SICOLY, a créé « La Ferme Lyonnaise » un magasin de producteurs situé à Craponne. La SICOLY est propriétaire des murs, « La Ferme Lyonnaise » est locataire des locaux mais propriétaire du fonds de commerce.
 
Aujourd’hui, 11 fermes (toutes en GAEC) sont partenaires au sein de ce magasin de producteurs. Chaque GAEC fournit sa production. En complément aux 8 emplois salariés du magasin, ils doivent un certain temps de présence sur la surface de vente, ce qui est la condition d’exploitation de ces magasins de producteurs en vente directe. Chaque producteur a sa propre spécialité.
 
La ferme lyonnaise fait don de ses invendus aux Restos du Cœur.

Production biologique de fromages de chèvre
: La ferme de la Milonière
 
Un peu d’histoire
Depuis l’acquisition de la ferme en 1922, 5 générations d’agriculteurs se sont succédé sur cette exploitation qui au départ était très autonome et diversifiée :  productions de fruits rouges, de lait de vache, de volailles et lapins, de châtaignes et même de tabac, en plus de grands jardins potagers pour la consommation familiale. A la fin des années 50, la création du marché le samedi matin à Craponne a permis à la ferme de s’orienter vers la vente directe de produits alimentaires. Elle s’est peu à peu spécialisée dans l’élevage de chèvres et la production de fromage qui représentent aujourd’hui l’intégralité de son activité.

L’élevage
Le troupeau de 110 chèvres laitières est de race alpine chamoisée. Rustiques mais de bonne production laitière, elles sont adaptées à la pâture.
La surface de l’exploitation est de 35 hectares, principalement dédiés à la production de foin pour l’hiver et à la pâture le reste de l’année. Des céréales sont également produites pour compléter la ration alimentaire du troupeau. Les terrains pentus sont adaptés à l’élevage caprin car ils sont difficiles à mécaniser, et les chèvres adorent se nourrir de la végétation très diverse des prairies et des broussailles.
La ferme est certifiée en Agriculture Biologique depuis 2003. La production se fait donc sans produits chimiques, les chèvres sont soignées avec des huiles essentielles, et les parcelles sont fertilisées avec du compost issu du fumier des chèvres.
Les chèvres mettent bas en février-mars. Les meilleures chevrettes sont sélectionnées pour le renouvellement du troupeau, ou vendues à d’autres élevages caprins. Des boucs sont également gardés pour la reproduction des années suivantes. Les autres chevreaux sont engraissés sur la ferme et la viande, traditionnellement prisée à la période de Pâques, est vendue principalement aux clients des marchés.

La fromagerie
La méthode traditionnelle de fabrication de fromages au lait cru est encore employée aujourd’hui, et s’est perfectionnée au fil des générations. La ferme commercialise une vingtaine de produits, en transformant la totalité du lait donné par les chèvres. Les fromages lactiques, en plusieurs formats et degrés de séchage et d’affinage sont les produits historiques de la ferme. La gamme s’est enrichie ces 20 dernières années avec des pâtes pressée non cuites (tommes), des pâtes molles (type reblochon), du bleu persillé, des yaourts et même des fromages qui ressemblent à la fêta ou au brocciu corse.

La vie à la ferme
5 personnes travaillent à la ferme : 2 associés et 3 salariés. L’astreinte liée à l’élevage est quotidienne et entraîne une charge de travail importante, il est donc bienvenu d’organiser le travail pour réussir à se libérer un peu de temps libre.
Les chèvres sont traites matin et soir. Elles pâturent la journée, et même en hiver quand le temps est ensoleillé. En été, quand l’herbe vient à manquer dans les parcs clôturés, les chèvres sont gardées dans les sous-bois, les broussailles et les parcelles de prairie plus éloignées.
Le lait de la traite du soir est refroidi jusqu’au matin. Le lait encore chaud de la traite du matin lui est ajouté et la température ainsi obtenue par ce mélange est idéale pour commencer la fabrication des fromages. La transformation en fromage se fait donc principalement le matin et demande la présence de 3 personnes, voire plus quand les chèvres produisent beaucoup au printemps (jusqu’à 4 litres par jour pour les meilleures chèvres !).

La commercialisation
L’ensemble des fromages est vendu en vente directe :

  • Principalement sur 2 marchés hebdomadaires (Craponne le samedi matin et Place Carnot à Lyon le mercredi après-midi)
  • Au sein de 2 structures qui vendent des produits locaux en paniers sur abonnement
  • et dans 3 petits magasins

Il est également possible d’acheter les fromages directement à la ferme du lundi au samedi de 9h à 12h.



  • L’AVENIR DE L'AGRICULTURE

Les agriculteurs de par cette irrigation, qui reste à développer bien sûr, vont pouvoir changer sereinement de paradigme, en donnant une plus grande valeur ajoutée à leurs terres et rendre l’arrosage le plus efficient possible : un maximum de terre pour un minimum d’eau ; repenser l’arrosage en installant peut-être le goutte à goutte pour certaines cultures, repenser les variétés de céréales, les semences, etc. Des aides seront probablement encore nécessaires à ces transformations.
 
Il est certain que « L’eau douce est vitale et doit être considérée dès lors comme un bien commun à partager » mais comme elle devient plus rare, il est de l’avenir de chacun d’entre nous de repenser sa consommation et de repenser l’agriculture, pour pouvoir continuer à nourrir la population.
 
L’agriculture devrait trouver un nouvel essor local.
 


  • CE QU’IL FAUT SAVOIR

Il faut savoir que les terres appartiennent toujours à quelqu’un. Le plus souvent à un agriculteur qui a besoin de ses terres pour ses bêtes.
 
Il nous laisse le plaisir de nous promener, mais pourquoi doit-il supporter en plus des désagréments qui engendrent souvent un manque à gagner ou un coût supplémentaire à supporter ?
 
Ci-dessous quelques exemples de désagréments, essentiellement dus à la méconnaissance du métier d’agriculteur, indépendamment parfois de l’incivilité de certains d’entre nous, par exemple ceux qui ne remportent pas leurs détritus ou qui les laissent n’importe où.
 


  • AUSSI, LE SAVEZ-VOUS  ?

Lorsque vous traversez un champ
D’abord, si le champ est clos, refermez la clôture derrière vous. Ensuite, la plupart du temps c’est une prairie dont l’herbe, l’aliment du bétail, est nécessaire à l’exploitation de la ferme. En marchant, vous laissez une trace sur l’herbe, elle se couche et lorsque l’agriculteur passe ensuite pour la faucher, celle-ci reste couchée. Si vous vous allongez sur l’herbe, la surface perdue est encore plus importante.
 
Lorsque votre chien n’est pas tenu en laisse
Lorsqu’un chien voit un troupeau de chèvres, il est tout excité ! Ce n’est pas la barrière qui va l’arrêter ! C’est normal ! Il arrive en trombe sur le troupeau qui pâture tranquillement. Ce qui l’est un peu moins, c’est que les chèvres prennent peur, elles sont stressées, peut-être même affolées. Parfois le maître l’appelle, mais le chien est tellement excité qu’il n’entend pas ! Une laisse c’est mieux !
 
Lorsque l’on fait un feu pour se faire plaisir peut-être même un BBQ
Pourquoi pas ? Certains mettent des pierres autour du feu. Pourquoi pas ? Mais remettez les pierres où vous les avez trouvés !  Il faut savoir que lorsque l’on laisse les pierres, elles ne bougent pas, … mais l’herbe… elle, elle pousse ! Du coup, on ne voit plus les pierres. Lorsque l’herbe atteint une hauteur intéressante, l’agriculteur passe avec la faucheuse, et voilà, que les pierres volent en éclats, et que la lame de la faucheuse est cassée ! Dommage….