STOP N° 16 B
 LA VIGNE


La vigne était cultivée sur l’ensemble de la commune, des Aiguillons au Vallier, de Chanconche à Moulin-à-Vent par le Michon, jusqu’au Barthélémy et à Biojolais.
 Il y avait une fête des vendanges.

Vers 1870, le phylloxéra Vastatrix (puceron qui s’attaque aux racines de la vigne), détruisit la moitié du vignoble. Celui-ci fut reconstitué à partir de plants américains résistant à ce parasite.

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L’amicale « Cercle Agricole » (boulevard des Lavandières), dont l’emblèest orné de grappes de raisin, avait été créée en 1892 par une majorité de viticulteurs ainsi que des taillandiers* pour la fabrication des sécateurs et cisailles, des forgerons, des tonneliers et cercliers, des vanniers pour le tressage des paniers, et des fournisseurs d’osier et de piquets.

Les vignes en cépages francs de pied ou greffés, couvraient l’équivalent de plus de 100 terrains de football. Le travail se faisait à la pioche ou avec l’aide d’un cheval. Les engrais étaient rares mais les robustes plants de Gamay cépage noir, donnant des vins rouges, se satisfont des pauvres sols rocailleux ou argilo-sableux.

La chaptalisation, ou augmentation de la teneur en alcool par ajout de sucre au moût du raisin, était pratiquée pour la consommation familiale. Le vin, léger et acide, était aussi vendu aux mineurs du bassin stéphanois. La production était de l’ordre de 2500 hectolitres par an (2 fois le volume de la salle des mariages de Vaugneray !).

La vigne a pratiquement disparu de Vaugneray en ce début de 21ème siècle. A ce jour, il n’en resterait que 7 hectares.
 
 
Sur les pas de l’histoire - stop n° 13 « le pressoir » :
« Ce pressoir a été installé ici pour rappeler le passé très viticole de la commune. Jusqu’aux années 1970 de nombreuses maisons faisaient leur vin. Les agriculteurs, les blanchisseurs avaient, pour la plupart, quelques ares de vigne. Les viticulteurs les plus importants vendaient leur vin aux cafés ou au « Cercle Agricole ». Aujourd’hui, bien qu’une grande partie de la commune soit classée en appellation « Côteaux du lyonnais », il ne reste que 7 hectares de vigne. »

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